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    [English Version.]



    LA  COMPAGNIE  L’EVENTAIL


    présente


    Ballet des Masques, création de l'Eventail 1993

    Venise, Scène de Carnaval. Peinture de Giandomenico Tiepolo (1727-1804) c. 1754.

    Ballet en 2 parties


    Musique de

    Lully, Campra, Marin Marais,
    Desmarest, Purcell
    Extraits d’opéras-ballets, de tragédies lyriques
    et de comédies-ballets
    Vivaldi



    Sonate en ré mineur pour 2 violons
    Concerto en ré majeur pour 2 violons et luth
    Concerto en do majeur pour mandoline
    Sonate en ré majeur “La Folia”

    Une création de la Compagnie de Danse Baroque L’Eventail
    et du Printemps des Arts


    Conception et chorégraphie Marie-Geneviève Massé
    sur une idée de Philippe Lénaël
    Costumes Patrice Bigel

    avec
    8 danseurs de la Compagnie de Danse Baroque L’Eventail

    Durée du spectacle : Première partie 30 mn, Seconde partie 40 mn


    La France et l’Italie en miroir se rejoignent pour danser


    Ballet des Masques

    Ce spectacle chorégraphique présente deux aspects spécifiques de la danse baroque d’aujourd’hui :

    • l’un historique : recréation de danses de bal et de danses de théâtre du XVIIIe siècle transmises par l’écriture de la danse que nous ont légués les maîtres à danser du temps de Louis XIV sur des musiques françaises ;
    • l’autre, contemporain : création pure inspirée par cette écriture ancienne sur les musiques de Vivaldi.

    Le pont est jeté entre le danseur contemporain et le compositeur Vivaldi qui vit le jour dans la ville des masques : Venise.
    La France et l’Italie en miroir se rejoignent pour danser.

    Paris, la Grande Galerie du Louvre, le Pont-Neuf et le Collège des Quatre-Nations. Peinture de Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet (1715-1793). Musée Carnavalet, Paris, 1756.




    Première partie, la France

    Par le moyen d’un système d’écriture de la danse, solos et duos chorégraphiés au début du XVIIIe siècle par les maîtres-à-danser Louis-Guillaume Pécour et Raoul-Auger Feuillet sont parvenus jusqu’à nous.

    L'Aimable Vainqueur, Chorégraphie de Louis-Guillaume Pécour,  Entrée pour un homme, système d'écriture Feuillet, 1704

    La France faisant alors figure de référence dans l’art de la danse, il nous paraît indispensable, par jeu, par goût et par curiosité de les présenter dans un jeu de miroirs. Lequel est le plus déformant ? Celui qui place les danses dans le contexte esthétique et historique baroque, avec le courtisan de Louis XIV tel qu’on l’imagine à la veille du Siècle des Lumières ? Ou celui qui reflète le travail du danseur contemporain dans un studio de danse, univers quotidien extraordinairement hors du temps ?

    Jean-Baptiste Lully Entrée d’Apollon,
    Le Triomphe de l’Amour, 1681
    Henry Desmarest Le Rigaudon de Didon, 1693, Acte II, scène 1
    Jacques Cordier, dit Bocan La Bocane, Courante,
    Harmonie Universelle, Mersenne, 1636
    Louis Guillaume Pécour Passepied,
    Suite de Danses recueillies par André Danican Philidor, 1699
    Jean-Baptiste Lully L’Entrée espagnole du Bourgeois Gentilhomme
    (Ballet des Nations), 1670
    André Campra Le Rigaudon des Festes Vénitiennes, 1710,
    Le Bal, 6 : Deuxième Entrée
    Jean-Baptiste Lully
    & Pascal Colasse
    La Bourrée d’Achille,
    Achille & Polyxène, 1687, Prologue
    Jean-Baptiste Lully La Passacaille de Persée, 1682, Acte V, scène 8
    Marin Marais La Matelotte d’Alcyone, 1706, Acte III, scène 2
    Henry Purcell Les Contrefaiseurs, Contredanse,
    Premier Receüil de danses de bal pour l’année 1703 de la composition de Mr Pécour, Raoul Auger Feuillet, 1702
    Henry Purcell La Fürstenberg,
    The Virtous Wife, c. 1694, Z611
    Jean-Baptiste Lully Entrée des Divinités de Persée, 1682, Acte II, scène 10
    André Campra Polichinel des Festes Vénitiennes, 1710
    André Campra La Forlane du Carnaval de Venise, 1699, Le Bal
    André Campra La Bretagne de Télémaque, 1704, Prologue
    La Bussecotte



    Seconde partie, Venise


    Venise, le Grand Canal. Gravure de Canaletto (Giovanni Antonio Canal, dit) 1697-1768.

    Que ce soit l’exubérence du mouvement vif ou la plainte pathétique du mouvement lent, un concerto de Vivaldi nous transporte invariablement à Venise. La ville impétueuse se reflète dans les concertos dont il impose la forme.

    Chaque concerto est le tableau chatoyant d’un Guardi ou d’un Tiepolo. Séduction, lyrisme, merveilleuse impulsion rythmique du luth et des violons donnent la réplique à enchantement, caprice, extravagance du carnaval vénitien.

    Bautas, dominos, personnages somptueusement vêtus, apparaissent baignés par la poésie, la folie, et le charme de la Cité Vénitienne.

    Antonio Vivaldi Sonate en ré mineur pour deux violons
    Prélude, Corrente, Grave, Giga
    Concerto en ré majeur pour deux violons et luth
    Allegro, Largo, Allegro
    Concerto en do majeur pour mandoline
    Allegro, Largo, Allegro
    Sonate en ré mineur “ La Follia ”

    Ballet des Masques



    Presse Océan, 21 juin février 1993

    Très rares sont les spectacles capables de procurer une allégresse intérieure aussi forte, une émotion aussi épanouie.

    The Times, Albert G. Torace, octobre 1997

    Marie-Geneviève Massé’s inventive choreography contained a freshness and lightness that were a delight to watch.

    Les Saisons de la Danse, Jacquemine Guilloux, janvier 1997

    La magie était au rendez-vous du Ballet des Masques, interprété par la Compagnie l’Eventail. Sur la sublime musique de Vivaldi interprétée par un ensemble inspiré (Il Giardino Armonico, dirigé par Giovanni Antonini), les danseurs se sont avérés être aussi de remarquables comédiens. de notre temps, qui ont su avec bonheur nous rendre proche une époque révolue dans ce qu’elle avait de plus aimable.

    Les Saisons de la Danse, Christine Martin, octobre 1997

    “ ... à ceux qui douteraient de l’avenir de la danse baroque, on ne pourrait que leur conseiller de s’attarder sur le travail de l’Eventail.

    Venise, la place Saint-Marc. Peinture de Canaletto (Giovanni Antonio Canal, dit) 1697-1768.

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