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LA COMPAGNIE L’EVENTAIL
Ballet pour 12 danseursMusique de Jean-Fery RebelLa Tepsichore (1720) Une création de la Compagnie de Danse Baroque L’EventailConception et chorégraphie Marie-Géneviève Massé
Jean-Fery Rebel, compositeur attaché à la cour de Louis XV, a imaginé des pièces symphoniques expressément destinées à mettre la danse en valeur. Premières symphonies chorégraphiques de l’histoire, elles donneront naissance au ballet d’action. Provoquant notamment tempêtes et enthousiasmes, les symphonies chorégraphiques de Jean-Fery Rebel ont entraîné des bouleversements. Elles sont le ciment du concept du ballet actuel. Sur une mosaïque faite de fragments de onze danses, on assiste à une suite enjouée de solos et duos tragiques ou tendres où s’entrechoquent les tempéraments amoureux. Puis, au cours d’une nuit magique, une jeune homme est témoin d’une succession d'apparitions de personnages féériques, merveilleux et pitoresques. Comme dans un enchantement, ils revivent sur des subtiles et enivrantes musiques de Rebel pour s’évanouir au delà de la lumière et des sons. A propos des symphonies de Jean-Féry RebelQuel intérêt représentent les symphonies de Jean-Féry Rebel pour l’art chorégraphique baroque ? “ Caprice ” et les “ Caractères de la Danse ” constituent un pivot à la fois dans l’histoire de la musique et l’histoire de la danse. C’est en effet la première fois qu’un compositeur écrit une musique destinée expressément pour la danse, sans être pour autant inféodée à la troupe d’un spectacle dramatique (tragédie lyrique, opéra-ballet...) où elle figure à la place et avec la fonction d’un divertissement. Pour la première fois, la musique et la danse sont par elles-mêmes porteuses du sens dramatique et théâtral. Les symphonies annoncent ainsi le ballet d’action, lui-même précurseur
du ballet romantique. Ces symphonies constituent une suite de danses qui présente un véritable échantillonage des danses en vogue à l’époque où le mouvement est au service de l’expression et du sens. Chacune d’entre elles met en scène des personnages faisant appel à différents caractères typologiques : allégorique, pastoral, burlesque, familier, ou issus de la Commedia dell’Arte. Cela reste dans l’esthéthique de l’imitation, caractéristique de cette époque : mais Rebel en dépasse le concept en ouvrant la voie à la musique pure par un langage audacieux de l’harmonie. Son génie se révèle aussi dans l’agencement des pièces, des effets de justaposition, des rythmes exceptionnels et un jeu infini dans la variété des sonorités. Le caractère distinct de chaque personnage et de chaque élément conduit de nouveaux motifs, et chaque pièce évoque un caractère, un nouveau contraste. C’est un renvoi incessant entre le sens théâtral, l’écriture musicale et le mouvement chorégraphique qu’elle suggère. Marie-Geneviève Massé12 danseurs de la Compagnie de Danse Baroque L’Eventail Allégorie de l’Amour Durée du spectacle 1 h 10 mn Décors et Costumes : Olivier Bériot Spectacle chorégraphique en 4 parties
« Une heureuse surprise » Le Figaro, 18 juin 1998.
“ Toute la soirée, le plaisir du spectateur se partage entre la scène et la fosse, entre la
danse et la musique. Toutes deux rivalisent de séduction et de subtilité.
La couleur des trompettes et des timbales dans La Terpsichore, des cors de chasse ou des
flûtes à bec confèrent une somptueuse chaleur à ces premières Symphonies chorégraphiques
de l’histoire, que l’on découvre avec ravissement dans cette interprétation versaillaise. ”
« Féérique » Le Parisien, 13 juin 1998.
“ Le spectacle qui a pour cadre le précieux écrin de l’Opéra royal, est une féérie. La
Compagnie L’Eventail de Marie-Geneviève Massé, se déploie dans des jeux de masque et de
lumières où le raffinement des costumes, l’élégance et la subtilité des gestes sont
d’un art consommé, révélateur d’une culture à l'apogée de son art. ”
« Grand Siècle » Les Saisons de la Danse, août 1998.
“ ... la magnifique musique de Jean-Fery Rebel est en soi un régal en parfaite harmonie avec la danse.
Harmonie est le maître mot de ce spectacle rare. ”
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