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    [English Version.]



    LA  COMPAGNIE  L’EVENTAIL


    présente


    Les Caprices de la Danse, création de l'Eventail 1997

    Les Caprices de la Danse

    Ballet pour 12 danseurs


    Musique de Jean-Fery Rebel

    La Tepsichore (1720)
    La Fantaisie (1728), Les Plaisirs champêtres (1734)
    Les Caractères de la Danse (1715), Les Elémens (1737)
    Caprice (1711)

    Une création de la Compagnie de Danse Baroque L’Eventail

    Conception et chorégraphie Marie-Géneviève Massé

    Les Caprices de la Danse, Versailles juin 1998


    Jean-Fery Rebel, compositeur attaché à la cour de Louis XV, a imaginé des pièces symphoniques expressément destinées à mettre la danse en valeur. Premières symphonies chorégraphiques de l’histoire, elles donneront naissance au ballet d’action. Provoquant notamment tempêtes et enthousiasmes, les symphonies chorégraphiques de Jean-Fery Rebel ont entraîné des bouleversements. Elles sont le ciment du concept du ballet actuel.

    Sur une mosaïque faite de fragments de onze danses, on assiste à une suite enjouée de solos et duos tragiques ou tendres où s’entrechoquent les tempéraments amoureux.

    Puis, au cours d’une nuit magique, une jeune homme est témoin d’une succession d'apparitions de personnages féériques, merveilleux et pitoresques. Comme dans un enchantement, ils revivent sur des subtiles et enivrantes musiques de Rebel pour s’évanouir au delà de la lumière et des sons.




    A propos des symphonies de Jean-Féry Rebel

    Quel intérêt représentent les symphonies de Jean-Féry Rebel pour l’art chorégraphique baroque ?

    “ Caprice ” et les “ Caractères de la Danse ” constituent un pivot à la fois dans l’histoire de la musique et l’histoire de la danse. C’est en effet la première fois qu’un compositeur écrit une musique destinée expressément pour la danse, sans être pour autant inféodée à la troupe d’un spectacle dramatique (tragédie lyrique, opéra-ballet...) où elle figure à la place et avec la fonction d’un divertissement. Pour la première fois, la musique et la danse sont par elles-mêmes porteuses du sens dramatique et théâtral.

    Les symphonies annoncent ainsi le ballet d’action, lui-même précurseur du ballet romantique.
    Ce qui nous paraît aller de soi aujourd’hui dans la conception d’un ballet, son autonomie, sa capacité de signification, était en ce début de XVIIIe siècle révolutionnaire, car cela remettait en question la nature même du ballet et de l’art chorégraphique dans son ensemble.

    Ces symphonies constituent une suite de danses qui présente un véritable échantillonage des danses en vogue à l’époque où le mouvement est au service de l’expression et du sens.

    Chacune d’entre elles met en scène des personnages faisant appel à différents caractères typologiques : allégorique, pastoral, burlesque, familier, ou issus de la Commedia dell’Arte. Cela reste dans l’esthéthique de l’imitation, caractéristique de cette époque : mais Rebel en dépasse le concept en ouvrant la voie à la musique pure par un langage audacieux de l’harmonie. Son génie se révèle aussi dans l’agencement des pièces, des effets de justaposition, des rythmes exceptionnels et un jeu infini dans la variété des sonorités.

    Le caractère distinct de chaque personnage et de chaque élément conduit de nouveaux motifs, et chaque pièce évoque un caractère, un nouveau contraste. C’est un renvoi incessant entre le sens théâtral, l’écriture musicale et le mouvement chorégraphique qu’elle suggère.

    Marie-Geneviève Massé


    Les Caprices de la Danse, Versailles juin 1998

    12 danseurs de la Compagnie de Danse Baroque L’Eventail

    Allégorie de l’Amour
    Arlequine, Allégorie de l'Air
    L'Eqyptienne, Allégorie du Feu
    Colombine, Allégoire de l'Eau
    Les Trois Parques
    Le Jeune Homme
    Pierrot
    Morphée
    La Coquette
    Le Marquis

    Durée du spectacle 1 h 10 mn

    Décors et Costumes : Olivier Bériot




    Spectacle chorégraphique en 4 parties

    PREMIÈRE PARTIE ENTRÉE DANS LA DANSE
    “ La Tepsichore ”
    1720 

    Cette comédie chorégraphique qui comprend des pièces très imaginatives et théâtrales dédiées à Tepsichore, muse de la danse.

    Oublieuse du temps, mangeuse de l’univers, elle chemine immuablement à la rencontre des hommes. Mémoire de leurs plaisirs, de leurs prières, mémoire des harmonies, elle entraîne tous les personnages (Arlequin, Pierrot, Colombine, Léandre, Matamore, la diseuse de bonne aventure, le petit maître fat, la coquette...) dans un tourbillon. Surviennent l’Amour et Morphée, déesse des songes.

    DEUXIÈME PARTIE QUATUOR ET QUINTET
    “ La Fantaisie ”
    1728 

    Sur une éclatante chaconne, un tambourin endiablé...

    Quatre personnages illustrent le style de la “Camargo” virtuose au tempérament billant : danses abstraites pour le seul plaisir du mouvement, de la symétrie, dans la tradition académique.

    “ Les Plaisirs champêtres ”
    1734 

    Par une gavotte aux accents populaires, un passepied magique, le chavirement qui naît de l’extrême beauté de la chaconne, la poésie de la musette, cinq chasseurs évoquent l’autre personnalité de la danse du XVIIIe siècle : Marie Sallé, tournée vers le style expressif, à l’avant-garde de son temps.

    Les Caprices de la Danse, Versailles juin 1998

    TROISIÈME PARTIE AMOUR ET ALLÉGORIE
    “ Les Caractères de la danse ”
    1715 

    Sur une mosaïque faite de fragments de onze danses coupées d’une sonate à l’italienne, on assiste à une suite de duos et solos tragiques ou tendres où s’entrechoquent les tempéraments amoureux.

    Hommes, femmes pressent le personnage central de l’Amour de leurs espoirs, désespoirs et vanités.

    “ Les Elémens ”
    1737 

    C’est le plus connu de tous les ballets de Jean-Féry Rebel. Une saisissante ouverture - le chaos - suivie de neuf danses qui ont pour objet l’imitation de la nature.

    Au cours d’une nuit magique, un jeune homme est témoin d’une succession d’apparitions : personnages féériques, dieux, déesses, allégories du feu, de l’eau, de l’amour toujours présent.

    Tour à tour, elles évoquent le rêve, le faste, l’humour. Comme un enchantement, tous ces personnages merveilleux et pittoresques apparaissent venant des profondeurs de la nuit, revivant les subtiles et enivrantes musiques de Jean-Féry Rebel. Après avoir lancé tous leurs éclats, ils s’évanouissent au delà de la lumière et des sons.

    QUATRIÈME PARTIE FINAL
    “ Caprice ”
    1711 

    D’une seule pièce, le Caprice est une composition de forme imprévisible. L’espace se fait et se défait au gré du phrasé musical. Chacun des douze danseurs joue l’ordre, bouscule la symétrie, organise une bataille capricieuse.




    « Une heureuse surprise »   Le Figaro, 18 juin 1998.

    Toute la soirée, le plaisir du spectateur se partage entre la scène et la fosse, entre la danse et la musique. Toutes deux rivalisent de séduction et de subtilité. La couleur des trompettes et des timbales dans La Terpsichore, des cors de chasse ou des flûtes à bec confèrent une somptueuse chaleur à ces premières Symphonies chorégraphiques de l’histoire, que l’on découvre avec ravissement dans cette interprétation versaillaise.

    « Féérique »   Le Parisien, 13 juin 1998.

    Le spectacle qui a pour cadre le précieux écrin de l’Opéra royal, est une féérie. La Compagnie L’Eventail de Marie-Geneviève Massé, se déploie dans des jeux de masque et de lumières où le raffinement des costumes, l’élégance et la subtilité des gestes sont d’un art consommé, révélateur d’une culture à l'apogée de son art.

    « Grand Siècle »   Les Saisons de la Danse, août 1998.

    ... la magnifique musique de Jean-Fery Rebel est en soi un régal en parfaite harmonie avec la danse. Harmonie est le maître mot de ce spectacle rare.

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